Alexandre Bérenger : enthousiaste proviseur des lycées Marcel Sembat

Alexandre Bérenger se tient fièrement devant l'entrée des lycées Marcel Sembat

A la tête des lycées (général, technologique et professionnel) depuis septembre 2021, le proviseur impose son style pour le plus grand bien des équipes éducatives et des élèves.

Alexandre Bérenger n’a pas été dépaysé en arrivant à Sotteville : « Ma famille est originaire d’ici. Je connais bien l’histoire de la ville et du lycée précise-t-il, tout sourire. Il y a tout de même pas mal de découvertes, car il est essentiel pour moi de prendre le temps de m’approprier l’histoire et l’organisation de l’établissement afin de positionner mon action de proviseur. Cela permet de créer un équilibre. Il est important pour moi de construire une véritable confiance avec les partenaires, les équipes internes, les parents d’élèves et bien sûr les élèves eux-mêmes ». Un travail dans la poursuite de ses prédécesseurs qui semble porter ses fruits puisque les lycées Marcel Sembat sont toujours aussi attractifs.

Centenaire 2024

En ce moment au lycée, c’est la période d’organisation de l’orientation des élèves, des examens et de la préparation de la rentrée scolaire prochaine. S’ajoute à cela, deux particularités : l’accueil de la session de recrutement des futurs professeurs de musique pour toute la France en juin et l’accueil des artistes de Viva Cité. Mais un autre sujet occupe l’esprit du proviseur : les cent ans des lycées Marcel Sembat. « On est en train de peaufiner la programmation. C’est réjouissant car les élèves sont particulièrement impliqués. Il faut reconnaître qu’il y a beaucoup à dire sur cet établissement qui est perçu comme une sorte de campus parfaitement intégré en cœur de ville. La très belle réhabilitation de l’esplanade François Mitterrand renforce cet effet cocon » note le proviseur.

A Sotteville-lès-Rouen, Léonie Cambours vise Paris 2024

Leonie Cambours sur la piste d'athlétisme du stade Jean Adret

Retenez bien ce nom, cette jeune athlète est le grand espoir de l’athlétisme français sur les épreuves combinées ! Avec plusieurs titres de championne de France, Léonie Cambours rêve d’une qualification aux JO de Paris 2024.

L’heptathlon est une discipline qui requiert des aptitudes polyvalentes pour maîtriser les sept épreuves combinées : 100 mètres haies, saut en hauteur, lancer de poids, 200 mètres, saut en longueur, lancer de javelot et 800 mètres. C’est une discipline souvent pratiquée par les femmes, pour lesquelles elle constitue un équivalent du décathlon. Championne de France en titre, Léonie Cambours est aussi double championne de France du pentathlon en salle (2022 et 2023).

Le Stade Sottevillais 76 : son club de cœur

C’est dès l’âge de huit ans, qu’elle découvre l’athlétisme en participant aux cross de son école. « Déjà petite j’avais cet esprit de compétition. Je courais pour finir première et rien d’autre. Il m’est même arrivé d’abandonner une course parce que je n’étais plus en tête » se souvient-elle. Après une première licence au club d’Yvetot, Léonie rejoint le Stade Sottevillais 76 en 2013 où elle y rencontre son futur coach : Wilfrid Boulineau, «  c’est d’ailleurs grâce à Wilfrid que j’ai découvert les épreuves combinées » précise-t-elle. Après un passage au SPN Vernon, la Rouennaise décide de revenir à Sotteville en septembre 2022 pour y préparer les JO de Paris 2024 : « c’était un choix logique. Le Stade Sottevillais 76 c’est mon club de cœur, celui avec lequel j’ai fait mes premières performances. Même lorsque j’étais licenciée à Vernon, je venais tous les jours m’entraîner au stade Jean Adret. C’est un peu ma deuxième maison » nous confie-t-elle. Il faut dire que le club d’athlétisme de Sotteville est une usine à champions. Léonie pourra notamment compter sur l’expérience d’Odile Ahouanwanou, championne d’Afrique de l’heptathlon en titre, qui a déjà participé aux JO de Tokyo 2020.

Paris 2024 en ligne de mire

Concentrée à 100% sur sa carrière sportive, la jeune athlète de 22 ans met tout en œuvre avec son coach pour atteindre son objectif : une participation aux JO de Paris 2024. « C’est le rêve de tout athlète ! » s’émerveille-t-elle, avant d’ajouter : « on a échangé avec d’autres licenciés qui ont déjà participé aux JO, ils en parlent avec des étoiles dans les yeux. Alors en 2024, chez nous, avec le soutien du public, je me dis que ça peut me donner des ailes ». Toutefois, le chemin vers la qualification est encore long. Seules les 24 meilleures athlètes du classement mondial sont assurées de participer aux JO. « L’objectif, c’est de continuer à travailler dur pour faire partie des 24 femmes qui pourront prétendre à la victoire finale ».

Le compte à rebours est lancé ! Pour se qualifier aux JO de Paris 2024, la jeune femme devra d’abord se frotter au gratin mondial de la discipline lors des Championnats du monde d’athlétisme qui auront lieu à Budapest du 19 au 27 août 2023. Allez Léonie !

Victor Pognon : figure de Sotteville !

Photo de Victor Pognon dans l'atelier du Pacific Vapeur Club

Professeur de formation musicale, vice-président du Pacific vapeur Club, créateur de la compagnie Compartiment 7 : à 29 ans, Victor Pognon est un personnage important de la vie sottevillaise. Qu’est-ce qui l’anime et où trouve-t-il le temps de tout faire ?  Portrait d’un véritable touche-à-tout professionnel !

C’est dans une ancienne voiture de voyageurs, tout près de l’atelier du Pacific Vapeur Club, que Victor Pognon nous reçoit autour d’un café, dans une ambiance « cheminote » typique. Des collègues passent de temps en temps et échangent les dernières nouvelles ou un simple bonjour, franc et entier. Il faut dire qu’aujourd’hui, comme c’est le cas une fois par semaine,  Victor Pognon gère les travaux de rénovation de la mythique locomotive à vapeur Pacific 231 G 558. Et le travail ne manque pas.

Un touche-à-tout

Victor Pognon, c’est le chef d’orchestre que vous avez pu voir dans le film des vœux 2023 de la ville de Sotteville-lès-Rouen, c’est aussi un professeur bien connu du Conservatoire à rayonnement communal, ou encore un des membres fondateurs de la compagnie Compartiment 7. Autant dire que son visage vous dit forcément quelque chose. « On peut dire que je me sens bien à Sotteville : une ville qui a la culture du train (une véritable passion depuis tout petit) et un attrait très fort pour la culture avec, entre autre, le Conservatoire dans lequel j’exerce, mais aussi Viva Cité.  Je pratique ces passions en tant que bénévole ou en tant que professionnel mais jamais en tant qu’amateur » précise Victor Pognon.

“Cet engagement me comble”

« Ce que j’aime, c’est créer et travailler avec les gens. La transmission, c’est un partage qui va dans les deux sens. Je reçois beaucoup des autres, quelles que soit les générations, que ce soit à l’école de musique et au PVC. Cet engagement plein et entier me comble car c’est la réalisation d’un rêve » s’émerveille Victor. Reste que les jours ne durent que 24 heures, même pour lui. « Je travaille également beaucoup la nuit. J’ai appris à faire des micro-siestes comme les navigateurs. » Voilà une capacité qui va permettre à Victor Pognon de continuer à mener à bien de projets d’ampleur.

Claude Blo Ricci, un artiste haut en couleurs

Elle ne passe pas inaperçue. L’œuvre baptisée « Module763 » de l’artiste Claude Blo Ricci fait le lien entre l’urbain, le végétal et l’identité culturelle de Sotteville-lès-Rouen, cette sculpture pérenne trouve toute sa place sur l’esplanade François Mitterrand.

Le mardi 13 décembre dernier la Ville inaugurait une nouvelle sculpture en cœur de ville. Implantée sur l’esplanade François Mitterrand, elle est le fruit du travail de l’artiste Blo avec le soutien de la Fondation Desperados pour l’Art Urbain.

Claude Blo Ricci s’est peu à peu détourné du digital pour se reconnecter à la matière. L’artiste découvre le graffiti à Lyon, où il affine sa sensibilité artistique : « Moi, ado, j’ai commencé par le graffiti et c’est ce qui m’a sensibilisé à l’image et à la peinture au sens le plus large du terme». Ensuite, il devient un des membres fondateurs du prolifique collectif Da Mental Vaporz (DMV) et son travail artistique glisse progressivement vers l’abstraction. Aujourd’hui, il travaille autant sur des œuvres à l’atelier que sur de grandes peintures murales à travers l’Europe. L’une des dernières en date n’étant autre que la Fresque monumentale sous le passage Hanovre à Rouen dans le cadre de Rouen Impressionnée.

Un tournant pour le parcours artistique de Blo

 « Dans mon travail, je joue sur les juxtapositions afin de faire surgir des associations inattendues de couleurs, formes et textures. Ce processus de création rappelle le collage, le découpage voire le patchwork, pratiques qui se mêlent au graffiti. Soutenu par la Fondation Desperados pour l’Art Urbain,  c’est la première fois que je réalise une sculpture pérenne, véritable recherche d’harmonie et d’équilibre avec l’environnement. » La sculpture est une composition dynamique, vibrante, faite de formes abstraites qui s’assemblent entre elles dans un jeu d’équilibre. «J’avais envie d’explorer mon principe de composition dans l’espace. Créer un volume qui offre plusieurs points de vue, qui propose au spectateur l’expérience de circuler autour, de se mesurer à cet objet, de l’appréhender à travers différents angles, voire même de le traverser » développe Blo au sujet de sa sculpture.

A travers cette collaboration entre l’artiste et la Fondation Desperados pour l’Art Urbain, qui permet aux artistes d’enrichir leurs pratiques et de se réaliser,  la municipalité poursuit sa volonté d’apaiser la ville et d’intégrer l’art dans l’espace public tout en réaffirmant son soutien aux arts urbains.

Module763

Techniques : Peinture laque sur métal

 

Portrait. Du Caucase à Sciences Po : le parcours exceptionnel d’un jeune de Sotteville-lès-Rouen

Mouraz Daoudi

Le Sottevillais Mouraz Daoudi est étudiant en Master Finances à Sciences Po Paris. Très tôt, il a fait preuve d’un fort attrait pour l’école et pour la solidarité telle qu’on la pratique à Sotteville. Portrait.

Mouraz n’était pas né lorsque ses parents originaires du Caucase sont arrivés en France avec leurs deux premiers fils. Installé à Sotteville, Mouraz fréquente alors le groupe scolaire Henri Gadeau de Kerville, le collège Jean Zay puis le lycée Les Bruyères. « J’ai eu de la chance de pouvoir faire toute ma scolarité en France, contrairement à mes frères. Dans la famille, on mesure bien ce privilège. C’est pourquoi on m’a toujours poussé à bien travailler à l’école. J’adorais ça, si bien que quand je faisais une bêtise, ma punition était de ne pas aller en classe ! » sourit Mouraz.

Après avoir obtenu son baccalauréat scientifique, Mouraz intègre une classe préparatoire au lycée Les Bruyères avant de rejoindre le campus dijonnais de Sciences Po. Après une dernière année de licence en Erasmus à Lausanne en Suisse, il poursuit désormais son master à Paris.

Soutenu par la Ville

Mouraz a bénéficié durant de nombreuses années du Contrat municipal de loisirs proposé par la Ville. « C’est un animateur qui m’a un jour conseillé de me rendre au Point info jeunes pour me renseigner sur les aides auxquelles je pourrais prétendre. C’est là que l’on m’a présenté ce dispositif qui m’a permis de financer les inscriptions aux activités sportives que je pratiquais à l’époque (basket et lutte) en échange d’une participation à divers évènements tels qu’Un été au stade, explique Mouraz. J’aime ce concept. J’ai été très heureux de m’engager en tant que jeune citoyen. »

Plus tard, Mouraz intègrera aussi le dispositif Escap’ados qui lui permettra de financer une partie de ses vacances. « En études supérieures, il est essentiel de pouvoir décompresser un peu une fois par an. Encore aujourd’hui, je suis bénéficiaire de l’Aide à l’insertion des jeunes qui me permet de financer mes études. »

Comme Mouraz et de très nombreux autres Sottevillaises et Sottevillais, venez découvrir les aides et accompagnements spécifiques à la jeunesse auprès du Point info jeunes en mairie, sur Facebook et sur Instagram !

À Sotteville, Françoise une bénévole du cœur

À 75 ans, Françoise Godon est une figure emblématique de la section cardio sport du Stade Sottevillais, association pour laquelle elle s’investie pleinement.  Le vendredi 4 mars, c’est pour la féliciter de son engagement que Françoise a été mise à l’honneur lors de la cérémonie officielle qui récompensait les acteurs du sport sottevillais.

C’est à la suite d’un infarctus, il y a 6 ans que Françoise intègre le SSCC cardio sport. Bénévole très engagée, elle en devient la trésorière et ne cesse d’œuvrer depuis pour faire rayonner cette association. « J’ai pratiqué la gymnastique avant d’intégrer le cardio-sport et j’ai souhaité m’investir davantage pour à mon tour aider les personnes atteintes de pathologie cardiaques ou de diabète. Au sein de l’association nous pratiquons le sport-santé, de la gymnastique adapté  à l’entretien physique avec vélos ergonomiques, rameurs, steppers, tapis de marche et de la natation libre pour permettre aux adhérents de se maintenir en forme ».  C’est pour cela que, pendant ces deux années marquées par la crise sanitaire, Françoise n’a cessé d’œuvrer pour maintenir l’activité de l’association et conserver le lien. «Nous avons tout fait pour permettre aux adhérents de pratiquer une activité en organisant notamment des séances en extérieur tout en nous associant aux dispositifs mis en place par la mairie ».

« Malgré nos effort, nous avons perdu des adhérents. Dans le cadre de cette semaine dédiée aux femmes, je tiens à dire que nous avons toute notre place et que nous apportons un  nouveau souffle. Cependant c’est aux Messieurs que j’aimerais envoyer un message. Même si cela évolue, les infarctus ou le diabète touchent majoritairement les hommes. Pourtant nous comptons beaucoup plus de femmes au sein de notre association. Par ailleurs, les membres peuvent venir pratiquer avec leur conjoint et pourquoi pas suivre l’exemple de deux de nos adhérents âgés de 89 ans qui sont avec nous depuis 30 ans, preuve qu’il fait bon vivre au sein de la section. Au-delà de la pratique nous cultivons aussi et surtout la convivialité. »

Stade Sottevillais Cardio Sport
Tél. 06 72 06 70 40 ou 06 67 20 84 83

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Audrey au fil de l’eau

Recrutée par la Ville en tant que maître-nageuse-sauveteuse en mars 2020, Audrey Lemeilleur est responsable de la piscine municipale depuis mai dernier. « Le métier de MNS est plutôt un métier masculin. Autour du bassin, en animation comme en surveillance, vous croiserez surtout des hommes » indique Audrey « mais il est évident que la place de la femme est importante, notamment parmi les personnels, car le rapport au corps est très présent. A la piscine, tout le monde est en maillot de bain » ajoute-t-elle avant de renchérir sur les stéréotypes « qui ont toujours la peau dure : Non l’aquagym n’est pas une activité exclusivement féminine et non ce n’est pas un sport pour les mémés. Bien au contraire, l’aquagym est un sport explosif ! ». Il faut dire qu’Audrey en connaît un rayon, elle anime sur son temps libre des cours d’aquagym dispensées dans une association ébroïcienne. « Dans la série des clichés, la natation synchronisée n’est pas qu’un sport féminin. Il s’agit à l’origine d’une activité masculine développée par les joueurs de water-polo. Avec les années, les femmes ont supplanté leurs homologues masculins. Aujourd’hui, on peut se féliciter que ce sport redevienne relativement mixte ». Là encore, Audrey sait de quoi elle parle puisque « la synchro » est une de ses activités de prédilection depuis son plus jeune âge. « Même si je navigue dans des univers marqués par ces clichés, j’ai la chance de n’avoir jamais souffert de sexisme au bord du bassin. La natation est un environnement où chacun trouve sa place. Et s’il fallait donner un coup de pouce aux femmes pour qu’elles puissent davantage s’épanouir dans ce sport, je pense qu’il s’agirait de réfléchir aux modes de garde. L’idéal étant de proposer de s’occuper des bambins pendant que leur mère s’adonne à une activité aquatique. »

Sport santé, activités de loisirs, apprentissage ou entraînement intensif, les raisons de venir à la piscine municipale sont nombreuses pour toutes et pour tous. « Mon rôle est de faire que l’établissement fonctionne et réponde aux envies de chacun. En matière de politique sportive, nous avons un axe fort autour des écoles. Nous développons le savoir-nager pour la sécurité aquatique de tous les jeunes Sottevillais. Parallèlement, nous souhaitons favoriser l’accueil des familles et aimerions rencontrer plus d’ados dans nos lignes d’eau. »

Piscine municipale
Tél. 02 35 72 90 58

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Julia Rilcy, bien dans ses baskets

Fraîchement licenciée au SSCC Basket-ball, Julia Rilcy est une sportive en herbe pleine d’énergie. La jeune basketteuse âgée de 10 ans, a trouvé au club de Sotteville-lès-Rouen une équipe compétitive dans la catégorie U11 et de nouvelles copines avec lesquelles elle peut partager sa passion.

Pour Julia, le basket-ball c’est aussi, et surtout, une histoire de famille : « j’ai découvert le basket-ball car j’accompagne ma maman à ses entraînements et à ses matchs depuis que je suis toute petite ». Une transmission de la culture basket-ball qui se ressent dans le discours et dans les modèles de la jeune basketteuse. À seulement 10 ans, Julia prend déjà pour exemple Michael Jordan et Magic Johnson, stars du basket-ball des années 80 et 90 : « Michael Jordan savait tout faire sur un terrain, il m’impressionne. Quant à Magic, il faisait jouer ses coéquipiers avec des passes toujours plus surprenantes. »

À la question « que préfères-tu dans ce sport ? », la jeune compétitrice n’hésite pas une seule seconde : « Les matchs ! Ils rassemblent tout ce qu’on fait à l’entraînement et j’aime gagner. » Il n’est donc pas étonnant d’apprendre que Julia aspire à faire une carrière dans le basket-ball lorsqu’elle sera plus grande.

SSCC Basket-ball
Tél. 09 67 39 58 83

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Sport au féminin – Cathy Rotbart, Présidente du club d’utilité canine de Sotteville-lès-Rouen

Adhérente depuis 20 ans et Présidente du club d’utilité canine de Sotteville-lès-Rouen depuis 3 ans, Cathy Rotbart met un point d’honneur à sensibiliser les propriétaires de chiens à l’éducation canine : « il est important de donner de bonnes bases à son chiot. C’est pourquoi notre club propose des cours d’éducation et de socialisation ouverts à tous ».

C’est suite à une rencontre avec Jean-Claude Aubert, ancien président du club, que Cathy Rotbart découvre la discipline du ring français au stade Jean Adret : « le ring est un sport incluant des épreuves d’assouplissement, de saut et du mordant sportif qui teste les qualités athlétiques, la bravoure et l’obéissance du chien. L’animal doit notamment garder son calme et rester concentré lors d’une mise en situation de garde d’objet ou face à un agresseur armé d’un bâton ».

Compétitrice dans l’âme, l’enseignante spécialisée de 53 ans espère se qualifier pour la tournée de sélection au championnat de France de ring 2023 avec Onyx des plaines de Therache, son berger belge malinois. Une performance qu’elle a déjà réalisée en 2014, 2015 et 2016 : « le haut-niveau requiert beaucoup de patience et de rigueur. Pour atteindre la finale nationale, il faut vraiment traiter son chien comme un athlète. »

Au-delà de son engagement au sein du club, Cathy est aussi juge nationale de ring qualifiée de la Société Centrale Canine.

Crédit photo : CEC Epone | La coupe des dames

Club d’utilité canine de Sotteville-lès-Rouen
Tél. 06 63 05 82 69

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À Sotteville-lès-Rouen : le bad c’est bien !

«Je pratique le badminton depuis une vingtaine d’années. Je suis très mobile professionnellement. Arrivée à Sotteville il y a à peine 4 ans, une des premières choses que j’ai faite c’est de m’inscrire au Badminton Club Sottevillais (BCS)» indique Roxane Cerize. Sportive assidue « de niveau départemental », Roxane est devenue membre du bureau cette saison et se charge d’encadrer les jeunes : « je souhaitais prendre des responsabilités, plus particulièrement auprès de celles et ceux qui représentent la relève, l’avenir du badminton. Je gère donc les stages, les championnats, les compétitions des 13 garçons et filles qui composent la section jeune. Le but ultime, c’est la transmission. Je suis actuellement en formation pour devenir entraîneur bénévole. »

Roxane n’a qu’un objectif : développer la pratique du badminton. « C’est une activité très complète sur le plan physique. Même s’il s’agit d’un sport individuel, les entrainements sont mixtes et collectifs. Le badminton est définitivement un sport social. Des groupes se créent, des amitiés se nouent, des couples se forment, nous échangeons beaucoup. Reste que nous avons du mal à recruter chez les féminines » regrette-t-elle. « Nous ne sommes qu’un tiers de femmes parmi les 2955 licenciés seino-marins » Si Roxane est aussi précise sur les chiffres, c’est que son engagement pour la discipline l’amène également à exercer des responsabilités au sein du comité départemental. «D’habitude, le club va la rencontre des femmes en mettant en place des initiations. Mais la pandémie nous a contraints d’annuler. Heureusement, il y a toujours possibilité de faire jusqu’à 3 séances d’essai pour se rendre compte que le badminton – particulièrement au BCS – est une très bonne option pour bouger et partager.»

Badminton Club Sottevillais
Tél.  06 20 60 24 72

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