La finale du championnat de France de lutte se tiendra pour la première fois de son histoire à Sotteville-lès-Rouen le 18 décembre prochain. Les lutteurs et lutteuses sottevillais pourraient bien ramener la coupe à la maison, dans toutes les catégories !

Le SSCC Lutte de Sotteville verrat- il, comme en 2019, ses lutteurs et lutteuses sacrés champions de France de lutte le 18 décembre prochain au stade municipal Jean Adret ? C’est bien possible. Première et deuxième divisions, féminine : le club a pour objectif de décrocher le titre dans ces trois catégories grâce un groupe soudé, au palmarès déjà impressionnant. Oui, ici, on a la lutte au corps.

LA LUTTE, UNE FAMILLE

L’équipe de lutte de Sotteville est composée de sportifs formés en interne mais aussi recrutés, parfois à l’étranger. Tous sont animés par un attachement particulier au club et à la ville. « La lutte est une grande famille où les liens sont particulièrement forts. Cet attachement est assez spécifique par rapport à d’autres sports, » explique Gary Bouvet, directeur technique, entraîneur au SSCC Lutte, et éducateur sportif territorial. « Nous combattons tout autant par amour de la lutte que pour le club et la ville qui l’accueille. »

DES CHAMPIONS

Avec plus de 200 licenciés, le SSCC Lutte est un club très réputé. S’il est capable de produire et d’engager des champions (Beka Lomtadze, champion du monde, trois champions de France seniors, un septuple champion de France, le champion du monde en moins de 94 kg Melonin Noumonvi, et plus récemment les soeurs Ayachi première et deuxième au championnat de France féminine en U20), c’est grâce à ce travail au long cours. « Nous avons grimpé les divisions petit à petit et nous avons su saisir des opportunités pour constituer des équipes fortes. A Sotteville, il y a une sorte d’alchimie qui se crée entre les sportifs et le staff technique et administratif » décrit Gary Bouvet.