Victor Pognon : figure de Sotteville !

Photo de Victor Pognon dans l'atelier du Pacific Vapeur Club

Professeur de formation musicale, vice-président du Pacific vapeur Club, créateur de la compagnie Compartiment 7 : à 29 ans, Victor Pognon est un personnage important de la vie sottevillaise. Qu’est-ce qui l’anime et où trouve-t-il le temps de tout faire ?  Portrait d’un véritable touche-à-tout professionnel !

C’est dans une ancienne voiture de voyageurs, tout près de l’atelier du Pacific Vapeur Club, que Victor Pognon nous reçoit autour d’un café, dans une ambiance « cheminote » typique. Des collègues passent de temps en temps et échangent les dernières nouvelles ou un simple bonjour, franc et entier. Il faut dire qu’aujourd’hui, comme c’est le cas une fois par semaine,  Victor Pognon gère les travaux de rénovation de la mythique locomotive à vapeur Pacific 231 G 558. Et le travail ne manque pas.

Un touche-à-tout

Victor Pognon, c’est le chef d’orchestre que vous avez pu voir dans le film des vœux 2023 de la ville de Sotteville-lès-Rouen, c’est aussi un professeur bien connu du Conservatoire à rayonnement communal, ou encore un des membres fondateurs de la compagnie Compartiment 7. Autant dire que son visage vous dit forcément quelque chose. « On peut dire que je me sens bien à Sotteville : une ville qui a la culture du train (une véritable passion depuis tout petit) et un attrait très fort pour la culture avec, entre autre, le Conservatoire dans lequel j’exerce, mais aussi Viva Cité.  Je pratique ces passions en tant que bénévole ou en tant que professionnel mais jamais en tant qu’amateur » précise Victor Pognon.

“Cet engagement me comble”

« Ce que j’aime, c’est créer et travailler avec les gens. La transmission, c’est un partage qui va dans les deux sens. Je reçois beaucoup des autres, quelles que soit les générations, que ce soit à l’école de musique et au PVC. Cet engagement plein et entier me comble car c’est la réalisation d’un rêve » s’émerveille Victor. Reste que les jours ne durent que 24 heures, même pour lui. « Je travaille également beaucoup la nuit. J’ai appris à faire des micro-siestes comme les navigateurs. » Voilà une capacité qui va permettre à Victor Pognon de continuer à mener à bien de projets d’ampleur.

Claude Blo Ricci, un artiste haut en couleurs

Elle ne passe pas inaperçue. L’œuvre baptisée « Module763 » de l’artiste Claude Blo Ricci fait le lien entre l’urbain, le végétal et l’identité culturelle de Sotteville-lès-Rouen, cette sculpture pérenne trouve toute sa place sur l’esplanade François Mitterrand.

Le mardi 13 décembre dernier la Ville inaugurait une nouvelle sculpture en cœur de ville. Implantée sur l’esplanade François Mitterrand, elle est le fruit du travail de l’artiste Blo avec le soutien de la Fondation Desperados pour l’Art Urbain.

Claude Blo Ricci s’est peu à peu détourné du digital pour se reconnecter à la matière. L’artiste découvre le graffiti à Lyon, où il affine sa sensibilité artistique : « Moi, ado, j’ai commencé par le graffiti et c’est ce qui m’a sensibilisé à l’image et à la peinture au sens le plus large du terme». Ensuite, il devient un des membres fondateurs du prolifique collectif Da Mental Vaporz (DMV) et son travail artistique glisse progressivement vers l’abstraction. Aujourd’hui, il travaille autant sur des œuvres à l’atelier que sur de grandes peintures murales à travers l’Europe. L’une des dernières en date n’étant autre que la Fresque monumentale sous le passage Hanovre à Rouen dans le cadre de Rouen Impressionnée.

Un tournant pour le parcours artistique de Blo

 « Dans mon travail, je joue sur les juxtapositions afin de faire surgir des associations inattendues de couleurs, formes et textures. Ce processus de création rappelle le collage, le découpage voire le patchwork, pratiques qui se mêlent au graffiti. Soutenu par la Fondation Desperados pour l’Art Urbain,  c’est la première fois que je réalise une sculpture pérenne, véritable recherche d’harmonie et d’équilibre avec l’environnement. » La sculpture est une composition dynamique, vibrante, faite de formes abstraites qui s’assemblent entre elles dans un jeu d’équilibre. «J’avais envie d’explorer mon principe de composition dans l’espace. Créer un volume qui offre plusieurs points de vue, qui propose au spectateur l’expérience de circuler autour, de se mesurer à cet objet, de l’appréhender à travers différents angles, voire même de le traverser » développe Blo au sujet de sa sculpture.

A travers cette collaboration entre l’artiste et la Fondation Desperados pour l’Art Urbain, qui permet aux artistes d’enrichir leurs pratiques et de se réaliser,  la municipalité poursuit sa volonté d’apaiser la ville et d’intégrer l’art dans l’espace public tout en réaffirmant son soutien aux arts urbains.

Module763

Techniques : Peinture laque sur métal

 

Portrait. Du Caucase à Sciences Po : le parcours exceptionnel d’un jeune de Sotteville-lès-Rouen

Mouraz Daoudi

Le Sottevillais Mouraz Daoudi est étudiant en Master Finances à Sciences Po Paris. Très tôt, il a fait preuve d’un fort attrait pour l’école et pour la solidarité telle qu’on la pratique à Sotteville. Portrait.

Mouraz n’était pas né lorsque ses parents originaires du Caucase sont arrivés en France avec leurs deux premiers fils. Installé à Sotteville, Mouraz fréquente alors le groupe scolaire Henri Gadeau de Kerville, le collège Jean Zay puis le lycée Les Bruyères. « J’ai eu de la chance de pouvoir faire toute ma scolarité en France, contrairement à mes frères. Dans la famille, on mesure bien ce privilège. C’est pourquoi on m’a toujours poussé à bien travailler à l’école. J’adorais ça, si bien que quand je faisais une bêtise, ma punition était de ne pas aller en classe ! » sourit Mouraz.

Après avoir obtenu son baccalauréat scientifique, Mouraz intègre une classe préparatoire au lycée Les Bruyères avant de rejoindre le campus dijonnais de Sciences Po. Après une dernière année de licence en Erasmus à Lausanne en Suisse, il poursuit désormais son master à Paris.

Soutenu par la Ville

Mouraz a bénéficié durant de nombreuses années du Contrat municipal de loisirs proposé par la Ville. « C’est un animateur qui m’a un jour conseillé de me rendre au Point info jeunes pour me renseigner sur les aides auxquelles je pourrais prétendre. C’est là que l’on m’a présenté ce dispositif qui m’a permis de financer les inscriptions aux activités sportives que je pratiquais à l’époque (basket et lutte) en échange d’une participation à divers évènements tels qu’Un été au stade, explique Mouraz. J’aime ce concept. J’ai été très heureux de m’engager en tant que jeune citoyen. »

Plus tard, Mouraz intègrera aussi le dispositif Escap’ados qui lui permettra de financer une partie de ses vacances. « En études supérieures, il est essentiel de pouvoir décompresser un peu une fois par an. Encore aujourd’hui, je suis bénéficiaire de l’Aide à l’insertion des jeunes qui me permet de financer mes études. »

Comme Mouraz et de très nombreux autres Sottevillaises et Sottevillais, venez découvrir les aides et accompagnements spécifiques à la jeunesse auprès du Point info jeunes en mairie, sur Facebook et sur Instagram !

À Sotteville, Françoise une bénévole du cœur

À 75 ans, Françoise Godon est une figure emblématique de la section cardio sport du Stade Sottevillais, association pour laquelle elle s’investie pleinement.  Le vendredi 4 mars, c’est pour la féliciter de son engagement que Françoise a été mise à l’honneur lors de la cérémonie officielle qui récompensait les acteurs du sport sottevillais.

C’est à la suite d’un infarctus, il y a 6 ans que Françoise intègre le SSCC cardio sport. Bénévole très engagée, elle en devient la trésorière et ne cesse d’œuvrer depuis pour faire rayonner cette association. « J’ai pratiqué la gymnastique avant d’intégrer le cardio-sport et j’ai souhaité m’investir davantage pour à mon tour aider les personnes atteintes de pathologie cardiaques ou de diabète. Au sein de l’association nous pratiquons le sport-santé, de la gymnastique adapté  à l’entretien physique avec vélos ergonomiques, rameurs, steppers, tapis de marche et de la natation libre pour permettre aux adhérents de se maintenir en forme ».  C’est pour cela que, pendant ces deux années marquées par la crise sanitaire, Françoise n’a cessé d’œuvrer pour maintenir l’activité de l’association et conserver le lien. «Nous avons tout fait pour permettre aux adhérents de pratiquer une activité en organisant notamment des séances en extérieur tout en nous associant aux dispositifs mis en place par la mairie ».

« Malgré nos effort, nous avons perdu des adhérents. Dans le cadre de cette semaine dédiée aux femmes, je tiens à dire que nous avons toute notre place et que nous apportons un  nouveau souffle. Cependant c’est aux Messieurs que j’aimerais envoyer un message. Même si cela évolue, les infarctus ou le diabète touchent majoritairement les hommes. Pourtant nous comptons beaucoup plus de femmes au sein de notre association. Par ailleurs, les membres peuvent venir pratiquer avec leur conjoint et pourquoi pas suivre l’exemple de deux de nos adhérents âgés de 89 ans qui sont avec nous depuis 30 ans, preuve qu’il fait bon vivre au sein de la section. Au-delà de la pratique nous cultivons aussi et surtout la convivialité. »

Stade Sottevillais Cardio Sport
Tél. 06 72 06 70 40 ou 06 67 20 84 83

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Audrey au fil de l’eau

Recrutée par la Ville en tant que maître-nageuse-sauveteuse en mars 2020, Audrey Lemeilleur est responsable de la piscine municipale depuis mai dernier. « Le métier de MNS est plutôt un métier masculin. Autour du bassin, en animation comme en surveillance, vous croiserez surtout des hommes » indique Audrey « mais il est évident que la place de la femme est importante, notamment parmi les personnels, car le rapport au corps est très présent. A la piscine, tout le monde est en maillot de bain » ajoute-t-elle avant de renchérir sur les stéréotypes « qui ont toujours la peau dure : Non l’aquagym n’est pas une activité exclusivement féminine et non ce n’est pas un sport pour les mémés. Bien au contraire, l’aquagym est un sport explosif ! ». Il faut dire qu’Audrey en connaît un rayon, elle anime sur son temps libre des cours d’aquagym dispensées dans une association ébroïcienne. « Dans la série des clichés, la natation synchronisée n’est pas qu’un sport féminin. Il s’agit à l’origine d’une activité masculine développée par les joueurs de water-polo. Avec les années, les femmes ont supplanté leurs homologues masculins. Aujourd’hui, on peut se féliciter que ce sport redevienne relativement mixte ». Là encore, Audrey sait de quoi elle parle puisque « la synchro » est une de ses activités de prédilection depuis son plus jeune âge. « Même si je navigue dans des univers marqués par ces clichés, j’ai la chance de n’avoir jamais souffert de sexisme au bord du bassin. La natation est un environnement où chacun trouve sa place. Et s’il fallait donner un coup de pouce aux femmes pour qu’elles puissent davantage s’épanouir dans ce sport, je pense qu’il s’agirait de réfléchir aux modes de garde. L’idéal étant de proposer de s’occuper des bambins pendant que leur mère s’adonne à une activité aquatique. »

Sport santé, activités de loisirs, apprentissage ou entraînement intensif, les raisons de venir à la piscine municipale sont nombreuses pour toutes et pour tous. « Mon rôle est de faire que l’établissement fonctionne et réponde aux envies de chacun. En matière de politique sportive, nous avons un axe fort autour des écoles. Nous développons le savoir-nager pour la sécurité aquatique de tous les jeunes Sottevillais. Parallèlement, nous souhaitons favoriser l’accueil des familles et aimerions rencontrer plus d’ados dans nos lignes d’eau. »

Piscine municipale
Tél. 02 35 72 90 58

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Julia Rilcy, bien dans ses baskets

Fraîchement licenciée au SSCC Basket-ball, Julia Rilcy est une sportive en herbe pleine d’énergie. La jeune basketteuse âgée de 10 ans, a trouvé au club de Sotteville-lès-Rouen une équipe compétitive dans la catégorie U11 et de nouvelles copines avec lesquelles elle peut partager sa passion.

Pour Julia, le basket-ball c’est aussi, et surtout, une histoire de famille : « j’ai découvert le basket-ball car j’accompagne ma maman à ses entraînements et à ses matchs depuis que je suis toute petite ». Une transmission de la culture basket-ball qui se ressent dans le discours et dans les modèles de la jeune basketteuse. À seulement 10 ans, Julia prend déjà pour exemple Michael Jordan et Magic Johnson, stars du basket-ball des années 80 et 90 : « Michael Jordan savait tout faire sur un terrain, il m’impressionne. Quant à Magic, il faisait jouer ses coéquipiers avec des passes toujours plus surprenantes. »

À la question « que préfères-tu dans ce sport ? », la jeune compétitrice n’hésite pas une seule seconde : « Les matchs ! Ils rassemblent tout ce qu’on fait à l’entraînement et j’aime gagner. » Il n’est donc pas étonnant d’apprendre que Julia aspire à faire une carrière dans le basket-ball lorsqu’elle sera plus grande.

SSCC Basket-ball
Tél. 09 67 39 58 83

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Sport au féminin – Cathy Rotbart, Présidente du club d’utilité canine de Sotteville-lès-Rouen

Adhérente depuis 20 ans et Présidente du club d’utilité canine de Sotteville-lès-Rouen depuis 3 ans, Cathy Rotbart met un point d’honneur à sensibiliser les propriétaires de chiens à l’éducation canine : « il est important de donner de bonnes bases à son chiot. C’est pourquoi notre club propose des cours d’éducation et de socialisation ouverts à tous ».

C’est suite à une rencontre avec Jean-Claude Aubert, ancien président du club, que Cathy Rotbart découvre la discipline du ring français au stade Jean Adret : « le ring est un sport incluant des épreuves d’assouplissement, de saut et du mordant sportif qui teste les qualités athlétiques, la bravoure et l’obéissance du chien. L’animal doit notamment garder son calme et rester concentré lors d’une mise en situation de garde d’objet ou face à un agresseur armé d’un bâton ».

Compétitrice dans l’âme, l’enseignante spécialisée de 53 ans espère se qualifier pour la tournée de sélection au championnat de France de ring 2023 avec Onyx des plaines de Therache, son berger belge malinois. Une performance qu’elle a déjà réalisée en 2014, 2015 et 2016 : « le haut-niveau requiert beaucoup de patience et de rigueur. Pour atteindre la finale nationale, il faut vraiment traiter son chien comme un athlète. »

Au-delà de son engagement au sein du club, Cathy est aussi juge nationale de ring qualifiée de la Société Centrale Canine.

Crédit photo : CEC Epone | La coupe des dames

Club d’utilité canine de Sotteville-lès-Rouen
Tél. 06 63 05 82 69

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À Sotteville-lès-Rouen : le bad c’est bien !

«Je pratique le badminton depuis une vingtaine d’années. Je suis très mobile professionnellement. Arrivée à Sotteville il y a à peine 4 ans, une des premières choses que j’ai faite c’est de m’inscrire au Badminton Club Sottevillais (BCS)» indique Roxane Cerize. Sportive assidue « de niveau départemental », Roxane est devenue membre du bureau cette saison et se charge d’encadrer les jeunes : « je souhaitais prendre des responsabilités, plus particulièrement auprès de celles et ceux qui représentent la relève, l’avenir du badminton. Je gère donc les stages, les championnats, les compétitions des 13 garçons et filles qui composent la section jeune. Le but ultime, c’est la transmission. Je suis actuellement en formation pour devenir entraîneur bénévole. »

Roxane n’a qu’un objectif : développer la pratique du badminton. « C’est une activité très complète sur le plan physique. Même s’il s’agit d’un sport individuel, les entrainements sont mixtes et collectifs. Le badminton est définitivement un sport social. Des groupes se créent, des amitiés se nouent, des couples se forment, nous échangeons beaucoup. Reste que nous avons du mal à recruter chez les féminines » regrette-t-elle. « Nous ne sommes qu’un tiers de femmes parmi les 2955 licenciés seino-marins » Si Roxane est aussi précise sur les chiffres, c’est que son engagement pour la discipline l’amène également à exercer des responsabilités au sein du comité départemental. «D’habitude, le club va la rencontre des femmes en mettant en place des initiations. Mais la pandémie nous a contraints d’annuler. Heureusement, il y a toujours possibilité de faire jusqu’à 3 séances d’essai pour se rendre compte que le badminton – particulièrement au BCS – est une très bonne option pour bouger et partager.»

Badminton Club Sottevillais
Tél.  06 20 60 24 72

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Tennis de table : à Sotteville, elles ont le « ping » dans le sang

Dans la famille des pongistes, je demande la mère et la fille. Nathalie Laurent et sa cadette Julie Boulard partagent une passion depuis plusieurs décennies : le tennis de table. Habitantes de Caudebec-les-Elbeuf, elles n’ont pas hésité une seule seconde à rejoindre le SSCC Tennis de table de Sotteville il y a 3 ans « tellement l’ambiance y est sympa ».

Comme dans la plupart des sports de raquette, la mixité est très présente dans le « ping » comme on dit chez les Laurent. « Que ce soit à l’entraînement ou dans les compétitions, les parties en mixtes sont fréquentes » explique Julie Boulard. « En fait, on ne se pose même pas la question » renchérit la maman.

A 57 ans, dont 25 en tant que pongiste, Nathalie Laurent n’a jamais rencontré de difficulté en tant que femme dans son univers sportif : « je peux comprendre que cela soit encore difficile pour certaines femmes de pratiquer une activité sportive régulière car la gestion du foyer leur est encore trop souvent confiée. Il faut que cela change. Quant à l’accueil dans les clubs de sport, le respect des usagers masculins, je l’affirme : il n’y a rien à craindre. »

Julie Boulard abonde dans le sens de sa mère : « Je pense que le plus difficile, c’est juste de franchir la porte d’un club. Une fois que l’on a osé, on se rend compte qu’en réalité, tout se passe bien. Le « ping » est certes une grande famille particulièrement accueillante, je suis certaine que c’est la même chose dans d’autres disciplines. Et puis, si une fille ou une femme qui nous lit souhaite faire du ping à Sotteville, elle sera merveilleusement bien accueillie par le gardien du gymnase Emile Zola, là où on s’entraine. C’est peut-être un détail, mais c’est aussi ça qui fait qu’on se sent bien dans un club en tant que femme : le respect. »

SSCC Tennis de table
Tél. 06 41 79 05 88

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Sport au féminin – Sylviane et Martine : “marcher, c’est bon pour le moral”

Sylviane la Sottevillaise (photo ci-contre), et Martine, la Rouennaise ne se connaissaient pas avant qu’elles ne décident chacune de participer au bilan du Mois de la Santé en marchant, organisé par la ville de Sotteville-lès-Rouen et les associations sportives sottevillaises en janvier 2022. Et pourtant, elles partagent beaucoup de points communs. Le premier est d’être des sportives régulières, le deuxième d’apprécier Sotteville pour ses multiples propositions d’activités.

Sylviane est véritablement multisports. De la randonnée pédestre au pilates, à la rando raquettes en montagne, en passant par le streching ou la danse orientale, elle butine toutes les activités physiques avec délectation. Son maître-mot est de prendre du plaisir et de rencontrer d’autres sportifs.

Martine marche beaucoup et elle participait jusqu’à trois ou quatre cours de gym douce hebdomadaires avant le confinement qui a mis un peu ses habitudes en berne. Heureusement, elle se rattrape, avec une assiduité certaine, au programme d’Un été au stade dont elle est une fidèle.

Toutes les deux sont de parfaites ambassadrices de cette nouvelle opération hivernale qui met à l’honneur la marche sous toutes ses formes. Elles valident le fait que marcher c’est bon pour le moral. Et elles argumentent ! « Cela permet le dialogue, la convivialité, les nouvelles rencontres, ça permet de prendre l’air et surtout la marche n’est pas traumatisante. Que des vertus ! »

D’ailleurs, leur agenda de ce premier mois de l’année 2022 a été bien rempli entre rallye pédestre dans la ville, randonnée à 3 ou 4km/h, marche gymnique, sophro-balade ou  marche d’orientation proposée par les éducateurs sportifs municipaux.

Voilà donc un bel encouragement à renouveler l’opération en 2023 et surtout à leur emboîter le pas !

 

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