Piscine municipale : l’expérimentation continue

Après une période d’expérimentation mise en place dès le 2 juin et qui a permis jusqu‘ici d’accueillir une centaine d’élèves de CM1, la piscine municipale étend son ouverture  au public dès le 23 juin.  Cette deuxième phase permet de conforter la Ville dans sa capacité à accueillir au sein de l’équipement dans le respect des règles sanitaires afin de préserver la santé de tous. A l’issue de cette période qui s’étalera jusqu’au 3 juillet, la Ville pourra envisager une ouverture élargie de la piscine municipale pour l’été.

 

Celles et ceux qui souhaitent de nouveau profiter de l’équipement pourront le faire sur réservation par téléphone, à raison d’une seule fois par semaine, du lundi au vendredi de 12h15 à 13h15 afin de permettre au plus grand nombre de retrouver le plaisir de la natation. Les créneaux ne sont pas destinés au loisir mais à la pratique d’une nage dynamique et feront intervenir 14 nageurs répartis en deux groupes. Ils évolueront sur deux couloirs de 5 mètres afin de respecter les mesures de distanciation. L’accès à la piscine se fera à 12h, avenue du 14 juillet.

 

Concernant l’accueil du public un protocole et une signalétique spécifique est mise en œuvre avec notamment l’obligation de déposer les affaires dans le casier correspondant au numéro de la cabine utilisée par l’usager. Les nageurs devront apporter leur propre matériel, aucun prêt ne sera possible. Une désinfection sera effectuée après chaque passage afin de pouvoir continuer à accueillir les élèves de CM1 en fin de journée. Pour le paiement, les cartes 10 entrées ainsi que la carte bancaire sont privilégiés.

 

En ce qui concerne les activités aquatiques municipales interrompues le 16 mars, un courrier a été adressé à tous les participants, courant juin, avec une proposition de remboursement adaptée au nombre de séances non réalisées. Concernant la réinscription aux activités en septembre, un autre courrier sera adressé au cours de l’été en fonction de l’évolution de la situation sanitaire.

 

Piscine municipale, tél. 02 35 72 90 58

 

Restons vigilants et responsables face aux symptômes

SANTÉPRÉVENTION

De nouveaux foyers épidémiques, appelés clusters ont été identifiés depuis le début juin, touchant principalement les villes de Petit-Quevilly et de Saint-Etienne-du-Rouvray. Dans son communiqué du jeudi 18 juin, l’Agence Régionale de Santé (ARS) a ainsi indiqué que la Normandie avait dépassé le seuil de vigilance concernant le nombre de reproduction effectif (RO).

Une campagne de dépistage gratuite sur la base du volontariat pour les habitants de Petit-Quevilly et de Saint-Etienne-du-Rouvray a ainsi été mise en place ce jour « Il s’agit de connaitre sa situation individuelle afin de prendre les mesures nécessaires en cas de test positif et contribuer ainsi à l’effort collectif pour contenir la propagation du virus sur ce territoire. » a indiqué l’ARS « la participation de la population au dépistage permet d’évaluer le niveau de circulation du virus, de repérer le cas échéant des cas positifs, de déclencher la recherche de personnes contacts de ces cas positifs, de les alerter afin de mieux les protéger et ainsi de casser les chaînes de transmission. »

Le virus circule toujours sur notre territoire, il est donc nécessaire de respecter les gestes barrières et d’être responsable à la moindre évocation de symptôme. « Les signes les plus classiques de la maladie sont la fièvre et la toux. Il est également possible de développer une diarrhée, un mal de tête, la perte de goût ou de l’odorat, des courbatures inhabituelles et des engelures au niveau des doigts. Aucune de ces situations ne doit être négligée. Si vous êtes victime de ces symptômes, même bénins, consultez immédiatement votre médecin traitant. » rappelle l’Agence régionale de santé qui indique également la nécessité de s’isoler dans l’attente des résultats pour éviter tout risque de contamination et de porter un masque en permanence.

Retrouvez le communiqué de l’Agence régionale de santé sur ce lien.

Les enfants accueillis à l’école à partir du 22 juin

EDUCATION – INFORMATION

Les écoles sottevillaises ont été rouvertes dès le 18 mai, dans un premier temps pour l’accueil des élèves de grande section, CP, CM2 et les enfants de personnels prioritaires. Ces accueils ont été élargis depuis le 8 juin aux élèves de CE1, CE2, CM1. Ces deux premières phases de scolarisation des enfants reposaient sur le volontariat des parents.
Dans son allocution du 14 juin 2020, le Président de la République a précisé que « les crèches, les écoles et les collèges se préparer[aient] à accueillir tous les élèves de manière obligatoire et selon les règles de présence normale » dès le lundi 22 juin.
L’accueil des enfants sera organisé dans le cadre d’un protocole sanitaire modifié, publié le mercredi 17 juin. La principale évolution de ce protocole concerne l’assouplissement des règles de distanciation physique, particulièrement en maternelle. Les mesures pour éviter le brassage des groupes et garantir l’hygiène des mains demeurent essentielles.
Les enseignants et les agents municipaux se sont mobilisés pour organiser les meilleures conditions d’accueil dans le respect de ce protocole, afin de permettre la reprise de tous les élèves, de la petite section au CM2, à raison de 4 jours par semaine à partir du lundi 22 juin.

A titre exceptionnel, les enfants inscrits en restauration et/ou en garderie cette année scolaire 2019/20 pourront fréquenter ces services sans réservation préalable pour la période du 22 juin au 3 juillet 2020. Ils signaleront leur présence le matin à l’arrivée à l’école.
La facturation sera établie en fonction de la présence effective de l’enfant.

Vous pourrez retrouver l’ensemble des informations sur les modalités d’accueil dans cette notice d’informations.

Des échanges avant tout

PORTRAIT – DÉPART A LA RETRAITE

Catherine Levoy, infirmière libérale depuis 35 ans, s’apprête à tourner la page après une carrière bien remplie. L’heure de la retraite a sonné ; elle quittera officiellement ses fonctions le 1er juillet. « Tout cela est finalement passé très vite et je suis heureuse de mon parcours. Souhaitant apporter mon aide aux autres, ma vocation est née très tôt. J’ai fait mes études d’infirmière sur Rouen. Juste après mon diplôme, je suis partie travailler à l’hôpital de Garches, aux urgences ainsi qu’au sein du service réanimation. Je suis ensuite revenue et j’ai intégré l’hôpital de Rouen. C’est la naissance de mon fils qui m’a amenée à choisir le libéral, pour éviter des horaires élastiques et ainsi avoir une plus grande stabilité familiale ».

Catherine a alors rejoint l’équipe d’un cabinet sottevillais et s’est rapidement épanouie dans ses fonctions. « Entre l’hospitalier et le libéral, le travail est bien différent. Les soins sont moins lourds, on est moins dans la technicité mais beaucoup plus proche des patients puisqu’on intervient à leur propre domicile. Pour certains, on fait un peu partie de la famille et c’est ce côté relationnel qui m’a toujours particulièrement plu. Et puis, le fait de ne pas être enfermée dans de grands bâtiments mais plutôt se déplacer aux quatre coins de la ville m’a toujours apporté une certaine sensation de liberté ».

En fonction des pathologies, Catherine noue des relations plus ou moins longues avec ses patients. « J’interviens aussi bien pour soulager un mal de dos, que réaliser un pansement d’ulcère, assurer des suites opératoires ou une ablation de fils, ou bien encore dans le cadre d’une chimiothérapie. La liste est longue, le métier est dur physiquement mais aussi mentalement, puisque j’assure aussi un accompagnement de malades en fin de vie, mais les échanges sont toujours riches. J’apporte mes soins et les gens m’apportent toujours en retour. Quand j’ai débuté, les aînés qui avaient l’âge d’être mes grands-parents m’ont beaucoup appris sur les choses du quotidien : cuisine, jardinage, bricolage… Des gens me conseillent des livres ou des films, me donnent des informations pratiques sur un nouveau magasin, ou partagent de véritables tranches de vie. Les anciens racontent notamment des anecdotes sur les modes de vie d’antan et évoquent le bombardement d’avril 44. J’ai toujours profité de ces enseignements, en composant avec mon planning. Je cours souvent tout en me montrant relativement disponible, même lorsqu’un voisin m’interpelle pour un petit conseil santé ou autre besoin ».

Au cours de sa carrière, Catherine a entretenu un bon relationnel avec la population sottevillaise, ainsi qu’avec l’ensemble des professionnels médicaux et paramédicaux. « Au passage, je tiens à souligner l’investissement du personnel du service de soins à domicile géré par la Ville. Outre leur gentillesse et leur disponibilité, ces aides-soignants nous apportent un précieux coup de main en assurant notamment les soins d’hygiène, dont les infirmières avaient généralement autrefois la charge ». Catherine termine cependant sur une note particulière en raison de la crise sanitaire. « Le confinement a évidemment changé notre manière de travailler. Prenant toutes les dispositions nécessaires pour éviter toute transmission lors de nos tournées, nous étions pour les patients l’unique visite et ils nous ont posé beaucoup de questions sur cette épidémie. Aujourd’hui encore, la prudence reste de mise et le contexte actuel m’empêche de faire un pot de départ comme je l’aurais initialement souhaité. J’informe mes patients actuels et les rassure puisque je vais passer le relais à une nouvelle collègue, et je profite donc de cet article pour remercier tous ceux que j’ai croisés pendant ces années ».

Dans une petite quinzaine de jours, Catherine Levoy fermera pour la dernière fois la porte du cabinet médical de l’avenue du 14 Juillet pour profiter pleinement de son temps libre. « Je n’ai pas de projet prédéfini, mais je vais pouvoir me consacrer davantage aux activités que je pratique : yoga, escalade et peinture. J’aime aussi voyager à la découverte des villes européennes et continuerai peut-être à m’investir d’une manière ou d’une autre. Je n’exclus pas l’idée de faire du bénévolat auprès d’une association ».

Accueil des élèves à partir du 22 juin

EDUCATION

Dans son discours du 14 juin, le Président de la République a annoncé le retour à l’école de la totalité des enfants à partir du 22 juin. Pour pouvoir mettre en œuvre ces dispositions, le Ministre de l’Education nationale a annoncé un assouplissement du protocole sanitaire, selon des consignes qui devraient être communiquées à la Ville ce mardi 16 juin. Sur la base de ces recommandations, la Ville et l’Education nationale vous préciseront ensuite les modalités d’organisation. Les informations relatives aux temps périscolaires vous seront transmises par la Ville (par mail ou sms). Les modalités d’organisation du temps scolaire vous seront quant à elles précisées directement par l’enseignant de votre enfant.

Des aides pour financer vos travaux

TRAVAUX – RÉNOVATION 

Vous êtes propriétaire occupant et vous désirez faire des travaux dans les domaines suivants :
– amélioration de l’habitat
– isolation
– adaptation dans le cadre d’un maintien à domicile
Des permanences d’information financées par la Métropole Rouen Normandie et réalisées par l’Association INHARI se tiennent à l’Hôtel de ville les jeudi 25 juin, vendredi 28 août, et lundi 23 novembre 2020. Compte tenu de la situation sanitaire, il est nécessaire de prendre rendez-vous au préalable au 02 32 08 13 00.

A l’occasion de ces permanences, vous pourrez échanger avec un(e) conseiller(ère) qui vous accompagnera dans la réalisation de vos projets de réhabilitation sur les plans financiers, administratifs et techniques.  Il (elle) vous informera des aides financières qui pourraient vous être accordées, sous condition de ressources, si les travaux sont réalisés par des entreprises.

Attention, les travaux ne doivent pas avoir été commencés avant de faire votre demande de financement.

Par ailleurs, l’Espace Info-Energie de la Métropole est également à votre disposition, gratuitement, pour vous apporter des conseils techniques et financiers sur vos travaux d’économies d’énergie (isolation thermique, remplacement du système de chauffage …). Les conseillers vous accueillent sur RDV à Rouen, Elbeuf ou Duclair.
Pour fixer un rendez-vous :

  • remplissez le formulaire sur le site de la Métropole Rouen Normandie, rubrique « conseil en énergie »
  • ou contactez la plateforme téléphonique Ma Métropole 0800 021 021.

 

Coup de pouce pour l’emploi

Après la période de confinement, la Ville, en partenariat avec le Comité d’Action et de Promotion Sociale et Interm’aide Emploi relance les chantiers d’insertion. Objectif : Donner un nouveau coup de pouce à l’emploi notamment auprès des personnes qui en sont le plus éloignées.

 

La rénovation d’un appartement situé dans l’immeuble Dame du Lac, sur le quartier Ferdinand Buisson, a débuté le 2 juin dernier. Le chantier permet d’accueillir 6 demandeurs d’emploi en deux phases distinctes. Une première équipe intervient jusqu’au 3 juillet puis l’autre prendra le relais du 6 juillet au 7 août, à raison d’une activité de 24 heures par semaine.

L’objectif de ce chantier est multiple. Il permet d’une part la réhabilitation d’un logement vide mis à disposition de la Ville par le Foyer du Toit Familial et de l’autre la possibilité aux personnes en situation de rupture avec l’emploi de remettre le pied à l’étrier. Grâce  à un travail transversal, les participants bénéficient en complément d’un accompagnement au projet professionnel. En effet alors que l’encadrement du chantier est toujours assuré par l’association Interm’aide Emploi, une action de formation individuelle encadrée par le CAPS et animée deux demi-journées par semaine par Madame Chrétien est menée auprès de chaque salarié directement sur le chantier. « C’est la méthode de l’AFEST (Action de Formation sur le Lieu de Travail), plus concrètement, il s’agit ici de calculer les mètres carrés d’une pièce afin de déterminer la quantité de peinture nécessaire par exemple. De fait les salariés apprennent la théorie qu’ils peuvent appliquer directement, et donc intégrer plus rapidement les différents apprentissages », indique l’animatrice. De fait Éric, Christophe et Yassine, les trois salariés mobilisés sur cette première phase de travaux, sont très à l’aise dans la rénovation de l’appartement qu’ils ont à cœur de mener à bien. « De surcroit, ils touchent à tous les corps de métiers, de la plomberie, à la faïence, en passant par la peinture ou le chauffage, cela leur permet d’être polyvalents, ce qui leur ouvre plusieurs perspectives professionnelles », explique Monsieur Vilela, l’encadrant technique des trois salariés. « De plus, ils sont très investis et sont fiers des résultats obtenus au fur et à mesure de l’avancée du chantier ».

Au-delà du travail mené sur site c’est un véritable accompagnement qui est proposé aux salariés. « Nous sommes là pour eux de A à Z. D’abord les personnes qui sont en situation de rupture avec l’emploi ou d’isolement sont repérées par la Mission locale ou la Ville via les Maison citoyennes ou la direction de la solidarité. De là nous menons un travail conjoint afin de proposer des parcours adaptés aux différents profils », souligne Monsieur Mahamady, de l’association Interm’aide Emploi qui coordonne ce projet. « L’idée générale est également de réapprendre les codes de vie en groupe et l’apprentissage des règles simples indispensables pour évoluer dans le monde du travail. C’est aussi pour eux l’opportunité de développer l’estime de soi ou la prise de parole. Au final ces chantiers d’insertion permettent d’identifier les besoins et de proposer un parcours adapté, formation qualifiante ou intégration directe dans le milieu du travail.

 

Grâce à ces chantiers de proximité mis en place par la Ville tout au long de l’année, en partenariat avec Pôle emploi, la Mission locale, le Caps, l’Épide (Établissement pour l’insertion dans l’emploi),  le taux de réussite pour l’insertion et la réinsertion avoisine les 70% : une véritable ouverture pour construire un avenir personnel et professionnel.

Direction de la solidarité et du CCAS, tél. 02 35 63 60 69.

Parcours sécurisés

PORTRAIT – SANTÉ

Yoann Seigneur, médecin généraliste, exerce à son cabinet rue Benoît Malon depuis 2014. Dès les débuts de la crise sanitaire, ce docteur a vite pris conscience de certaines difficultés d’ordre pratique. « Cette situation inédite exigeait une organisation sans faille du cabinet médical pour garantir la sécurité de chacun, mais la gestion des flux s’avérait relativement compliquée en raison de la typologie des locaux. Nous avons la chance de ne pas avoir été parmi les départements les plus touchés, mais le risque de contamination était réel. Des patients qui devaient venir pour toute autre chose que le Coronavirus hésitaient d’ailleurs à venir consulter, par crainte de cet ennemi invisible. J’ai donc fait part de ce constat individuel et de mes préoccupations à l’Union Régionale des Médecins Libéraux de Normandie. C’est ainsi que je suis entré en contact avec le Dr Delphine Secret Pouliquen qui exerce dans la commune voisine de Saint-Étienne-du-Rouvray. Cette consœur avait déjà entrepris des démarches pour la création d’un centre Covid-19. Le projet était déjà bien avancé, avec une salle mise à disposition et du matériel sur place. Au lieu de multiplier les initiatives, nous avons décidé de mutualiser les moyens et je me suis ainsi greffé à cette action. Nous avons eu le soutien logistique des Villes de Sotteville-lès-Rouen et Saint-Étienne-du-Rouvray et nous avons sollicité nos collègues pour assurer le fonctionnement de ce centre adapté ».

Celui-ci a ouvert ses portes le 2 avril grâce à la mobilisation de 57 professionnels médicaux sottevillais et stéphanais, d’agents municipaux mais aussi de bénévoles. Près de 50 Sottevillais se sont portés volontaires suite à l’appel lancé par la Ville sur ses réseaux sociaux. « Un élan de solidarité a accompagné le mouvement. Les uns ont donné des équipements, les autres ont donné de leur temps et mis à profit leurs compétences. À ses débuts, le centre était uniquement dédié aux consultations de personnes présentant des symptômes liés au Covid-19, orientées par leur médecin traitant, par le 116 117, le 15 ou encore Sos médecins. Il était ouvert 7 jours sur 7 toute la journée, avec 4 personnes minimum sur place, dont 1 médecin. Ensuite, nous avons assuré des rendez-vous uniquement les après-midis et la cadence s’est encore progressivement réduite, tenant compte des besoins sur le terrain mais aussi des disponibilités plus limitées des membres du collectif médical dont le travail habituel a aujourd’hui repris à plein temps. Mais nous continuons et cela sera sûrement le cas durant tout le mois. Le centre s’est cependant diversifié pour assurer les tests sérologiques. C’est d’ailleurs ce versant de l’activité qui a motivé l’Agence Régionale de Santé à appuyer aujourd’hui le maintien de nos missions ».

Armés de masques et/ou visières, surchaussures et surblouses, les médecins ont exercé dans un environnement adapté et sécurisé. « Tout a été pensé en ce sens. Les cabinets de ville ne se prêtaient pas aussi bien à des dispositions aussi contraignantes, et cela a donc permis de les désengorger, rassurant au passage la patientèle habituelle. La sécurité était aussi maximale pour le personnel médical. Le résultat n’est pas quantitatif, car le nombre de patients est resté relativement limité puisque nous n’avons fort heureusement pas affronté la vague redoutée, mais bel et bien qualitatif. Les risques de contagion ont été drastiquement limités grâce à l’efficacité de ce dispositif mis sur pied en très peu de temps ».

Le Dr Seigneur rappelle que chacun doit rester vigilant et continue de privilégier la téléconsultation quand cela est possible. « Cette pratique, qui n’est pas encore ancrée dans les habitudes, a naturellement augmenté avec la crise sanitaire. Des dispositions de la Sécurité sociale ont notamment facilité cette solution à distance. Pendant cette période particulière, nous avons développé l’échange d’information avec les infirmières qui ont pris les constantes chez des patients, nous permettant de continuer le suivi de ceux habituellement vus à domicile sans prendre le risque d’aller chez eux et de les contaminer. De plus, le renouvellement d’ordonnances a pu être effectué par téléphone. L’adaptation a permis de faire front. Chacun retrouve désormais plus de contacts physiques, mais il convient de respecter les mesures dans l’intérêt collectif. Cette histoire n’est pas encore pour l’heure derrière nous et nous ne connaissons pas la suite… ».

Une grande fête de l’athlétisme en 2020 et un meeting en 2021

SPORT – ÉVÉNEMENT 
Depuis de nombreuses années, le Meeting international de Sotteville-lès-Rouen s’est imposé comme un rendez-vous phare de l’athlétisme mondial, connu et reconnu, tant par les athlètes venus des quatre coins du globe que par les instances fédérales et par son public nourri qui répond toujours largement présent à ce rendez-vous gratuit.
C’est donc dans un contexte de crise sanitaire inédit que le Stade Sottevillais 76 et la Ville de Sotteville-lès-Rouen sont aujourd’hui contraints d’annuler la prochaine édition du Meeting international d’athlétisme et de reporter le rendez-vous à 2021.
De trop grandes incertitudes pèsent encore sur le calendrier sportif international comme sur l’évolution de la pandémie pour que l’organisation de cet événement puisse être envisagée en 2020.
Dans le cadre de la reprise des activités et des possibilités de rassemblement, les organisateurs réfléchissent à proposer une grande fête de l’athlétisme au dernier trimestre de cette année.
La Ville de Sotteville-lès-Rouen et le Stade Sottevillais 76 tiennent à remercier le public présent chaque année au stade municipal Jean Adret, ainsi que l’ensemble des équipes et des partenaires qui œuvrent à la préparation du Meeting international d’athlétisme de Sotteville-lès-Rouen.

Vélo pour tous

ÉVÉNEMENT – MOBILITÉS DOUCES

Après le succès de la première édition des ateliers d’autoréparation en plein air, Guidoline réitère l’expérience le 13 juin prochain et s’associe à Sabine pour vous proposer un temps fort complet autour du vélo. Parallèlement, en lien avec la Ville, la Métropole Rouen Normandie renforce son action pour favoriser l’usage du cycle et les mobilités douces.

Rendez-vous est donc donné place de l’Hôtel de ville, samedi 13 juin prochain pour une double manifestation soutenue par la Ville. Vous pourrez d’une part retrouver Guidoline qui vous proposera à nouveau de vous accompagner pour effectuer le diagnostic de votre vélo et vous aider à réaliser de petites réparations courantes qui vous permettront de gagner en autonomie, outils et petites pièces détachées étant mis à votre disposition. Cet atelier gratuit se déroulera de 10h à 12h. Pour y accéder en toute sérénité, le port du masque est obligatoire.

Vous avez un vélo à vendre ou vous êtes à la recherche d’une nouvelle monture ? L’association Sabine organise également une bourse aux vélos ce samedi 13 juin sur le principe du dépôt-vente. Phase une, entre 10h et 13h avec le dépôt des vélos : apportez votre cycle (il doit être “roulable”) ou les accessoires que vous souhaitez vendre. La présentation d’une pièce d’identité sera obligatoire. Au besoin, l’association Sabine vous aidera à déterminer un prix de vente. Si votre vélo est vendu, une participation de 3€ (pour une vente inférieure ou égale à 50 €) ou de 5€ (pour les ventes au-delà de 50 €) vous sera demandée en faveur de l’association, le reste de la somme pourra être récupérée entre 16h30 et 17h. Même créneau horaire pour les éléments mis en vente qui ne trouveraient pas preneur, vous serez invités à venir les récupérer entre 16h30 et 17h. Phase deux, de 13h30 à 16h30 : les vélos et accessoires proposés à la vente auront été nettoyés (guidon, selle) pour que vous puissiez les essayer et trouver la monture idéale. Dans le respect des consignes sanitaires, le port du masque sera obligatoire pour le dépôt et/ou la vente et l’accès à l’espace de dépôt sera régulé pour permettre la nécessaire distanciation.

Ce double événement vient renforcer la politique mise en place par la Ville de Sotteville-lès-Rouen en concertation avec la Métropole Rouen Normandie et les associations partenaires afin d’inciter à l’usage du cycle. Des aménagements vélo transitoires ont ainsi été réalisés sur les 2×2 voies du territoire métropolitain pour favoriser la continuité cyclable. Ils ont d’ores et déjà permis une hausse de 30% du trafic vélo dans la capitale normande. D’autres aménagements sur le réseau secondaire sont prévus et particulièrement à Sotteville où des bandes cyclables seront réalisés dans les jours qui viennent sur la rue Pierre Corneille. Ces aménagements provisoires seront utiles pour préparer un aménagement définitif sur cet axe stratégique.

Devant le succès de la prime à l’acquisition de vélos électriques, vélos pliants électriques et vélos cargos pliables, la Métropole a décidé de porter à 2 000 le nombre d’aides octroyées. Et pour ceux qui voudraient soigner une monture fatiguée et acquérir un anti-vol, elle ajoute 50 euros à l’aide proposée par l’Etat dans le cadre du dispositif coup de pouce vélo. Pour bénéficier de ces soutiens, rendez-vous sur le site de la Métropole Rouen Normandie