Les dimensions du bien-être – portrait #4

SEMAINE DU SPORT AU FEMININ

Educatrice sportive à la Sottevillaise, Sandra Lagache anime les cours de plus de 350 sottevillais, « de 10 à 12 ans pour les plus jeunes à plus de 85 ans pour notre doyenne » précise-t-elle. Prof de fitness mais pas seulement, Sandra n’a de cesse d’adapter ses contenus aux attentes, aux motivations et aux envies. « Il y a bien sûr les séances classiques de stretching et de renforcement musculaire qui ont toujours autant d’adeptes. Certains préfèrent travailler les muscles profonds grâce au Pilates. D’autres personnes souhaitant développer leur capacité cardio-vasculaire vont plutôt favoriser les « hit ». Et puis il y a ceux qui ne jurent que par la musique et la danse avec les séances de zumba. Je mets un point d’honneur à bien cerner mon public pour proposer des activités qui correspondent exactement à ce qu’il souhaite faire. Pour cela, je suis régulièrement en formation. »

Sandra vient ainsi d’achever un parcours en trois actes qui va lui permettre de proposer des séances de gym santé. « En partenariat avec le corps médical, sur prescription, je peux désormais accompagner des personnes atteintes de maladies chroniques, de problèmes de dos ou encore des personnes qui viennent par exemple de combattre un cancer et qui ont besoin de retrouver une certaine forme physique voire du lien social. Le bien-être est mon credo car je crois que l’un ne va pas sans l’autre : pour être bien dans sa tête, il faut être bien dans son corps » Un principe qui guide Sandra de longue date. «Je suis l’exemple d’une reconversion réussie ! Cela fait 12 ans que je suis éducatrice sportive. J’ai toujours été sportive, gymnaste, mais j’ai débuté ma carrière professionnelle dans l’esthétisme avant de céder à un job alimentaire en usine. A la naissance de mon fils, j’ai décidé de tenter le tout pour le tout et d’allier ma carrière professionnelle avec mes aspirations personnelles. Et voilà comment je suis devenue prof de gym. » Si la plupart de ses élèves sont des femmes, Sandra s’accorde à dire que les choses vont dans le sens de davantage de mixité «  Il y a 10 ans je n’étais pas sollicitée pour mes compétences quand il s’agissait par exemple de renforcer le cardio auprès des jeunes garçons. Aujourd’hui le regard n’est plus le même. Dans le staff, on travaille main dans la main et de plus en plus de messieurs fréquentent mes cours. »

 

Du 6 au 14 mars, retrouvez chaque jour un portrait de femme particulièrement investie dans le sport sottevillais.

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