Porte chance

BON PLAN – ENFANTS – FAIRE SOI-MÊME – QUOTIDIEN

Les sous-bois doivent regorger de petites clochettes… Impossible cette année d’aller en cueillir mais avec l’activité qui vous est proposée aujourd’hui, vous aurez l’occasion d’en partager avec ceux à qui vous tenez. Par mail, par MMS, par vidéo, il existe plusieurs manières de garder le contact avec ses proches et d’envoyer son petit brin de muguet.
La Ville a aussi développé « l’opération Sourires » pour envoyer un message aux retraités des résidences autonomie. Et si on leur envoyait un petit brin de muguet ?

Véronique, éducatrice de jeunes enfants, vous propose cette activité à réaliser avec vos enfants. « Le brin de muguet est un porte-bonheur. Et cette année, plus encore, tout le monde en a besoin. L’enfant, à son niveau aussi, peut participer à diffuser un message positif à ceux qui l’entourent. Privé de ses proches, il peut ainsi maintenir le lien avec eux ! »

Trouver sa place comme enfant, au milieu de ce tumulte sanitaire, n’est pas toujours évident. Il partage sûrement des émotions communes aux vôtres : inquiétudes, sentiment d’impuissance, avenir proche… En avez-vous parlé avec lui ?

« L’enfant a besoin de se sentir concerné par ce qui se passe, mais n’a pas besoin d’en avoir tous les détails, souvent anxiogènes. » explique Marie-Laure, puéricultrice du service petite enfance. « Vous pouvez partir de ce qu’il pense savoir, de ces questions. Le but n’est surtout pas de lui faire peur ou de l’inquiéter, mais plutôt de le rassurer, même si la situation demande de nouvelles habitudes à adopter. » A ce sujet, Anne-Sophie et Elsa, puéricultrices, vous ont préparé un puzzle des émotions.

Il existe des moyens pour répondre à ses attentes, et reconnaître aussi qu’il y a des sujets sur lesquels vous non plus, en tant qu’adulte, vous n’avez pas de réponse pour le moment.
« Je ne sais pas » est une réponse disait Jacques Salomé. Comment fait-on les bébés ?… Je ne sais pas… Attention de ne pas trop abuser de cette réponse, quand même ! Pour vous accompagner, voici la petite histoire du coronavirus.

A un autre niveau, comme le précisait, Véronique, éducatrice de jeunes enfants, « le sentiment d’impuissance peut être en partie comblé par le fait d’agir sur l’une des conséquences du confinement : vaincre l’isolement de certaines personnes, se sentir utile, en participant à diffuser des messages, des dessins. Ces petits bonheurs qui font sourire et rendent le quotidien du confiné plus supportable ! »

D’autre part, les personnes qui continuent de travailler pendant ce confinement peuvent apprécier de découvrir à vos fenêtres, un petit message de soutien par un beau dessin, coloriage leur étant destiné. Voici d’ailleurs, quelques modèles possibles , à retrouver sur ce lien : https://ds1.static.rtbf.be/uploader/pdf/b/c/5/vivacite_313937abe58bd974bc73e959bfe19bd6.pdf

En cette journée du bonheur, Jessica, auxiliaire de puériculture, vous propose une activité de jardinage : « L’enfant aime préparer les plants avec vous, décorer les coquilles d’œufs pour les personnaliser. C’est une activité à « nourrir » sur plusieurs jours : un petit rituel pour arroser les graines, voir l’évolution jusqu’à voir germer les graines. Il pourra même offrir sa petite plante à un proche par la suite. »

Pour faire entrer la joie dans la maison, on peut l’appeler en y faisant entrer la musique et en dansant ! Choisissez vos titres les plus entraînants et place aux rondes et chansons. Les journées vous paraîtront plus gaies. Danser permet en plus d’entretenir son corps, de bouger et s’amuser tous ensemble! Et pourquoi ne pas en profiter pour faire une petite vidéo envoyée à papy et mamy ? Vous permettez ainsi de partager votre joie en dehors de votre foyer !

Alors, à vos mains, crayons, téléphones et demandez à votre enfant, il saura sûrement vous dire à qui l’envoyer. Souriez, même si vous êtes confinés, et surtout bon 1er mai !